journal intime d'une trentenaire ordinaire

 

     Ton phallus érigé contre mes reins

ta main agripée à mon sein

ta voilà prêt à entrouvrir la châsse

pour t'ontroduire tel un voilier dans sa darse

 mes doigts retenus à l'oreiller  

  te dechargeant à mon cri de plaisir  

  je relâche un dernier soupir

  vaincue par ton devoir de preposé  

 ton ogive s'execute et s'empresse  

je me delecte bientôt de ta perte

qui s'ecoule au creux de mes fesses

un corps d'ephebe au petit jour  

l'etincelle de deux tournesols qui s'emerveillent

tes dents qui ont mangé tant d'amour

parce que tu raffoles de mon miel

 

Dim 13 oct 2013 Aucun commentaire